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📒🚵‍♂️ Périple champêtre et électrique en pays des Terres Froides (VTTAE)

Dominique, Éric, Maurice et Michel se retrouvent à Succieu pour s’en aller à travers pistes, chemins et sentiers dans le beau pays des Terres Froides. Un beau périple de 42 km avec 918 mètres de D+

 08h30. Mon vtt électrique étant installé sur le porte vélo, je m’installe au volant de mon auto pour rejoindre Succieu, lieu de départ d’un parcours VTT défini comme « difficile » long de 39 km avec plus de 800 mètres de d+. Je consulte l’application du club et découvre que la sortie est décalée à 14h00, la météo annonçant la pluie… et c’est exact, il commencera à pleuvoir dans la demi-heure suivante.

13h55. Je retrouve donc Dominique, Éric et Maurice à Succieu. Ces trois vttistes confirmés sont sur leurs terres et le parcours annoncé difficile ! Je suis plutôt inquiet, ayant acquis mon vttae depuis peu et n’étant pas très à l’aise dans le pilotage du lourd vélo néanmoins efficace. Ce qui me rassure : trois coach sympathiques qui vont m’encourager et me conseiller. 

Le parcours débute par des chemins faciles en direction du Haut Biol. Ici, nous sommes dans une belle campagne avec peu de dénivelé ou de difficultés. Et puis, nous voici dans une coupe de bois sur une piste bien abîmée par les engins forestiers et ça descend… terrain qui a tendance à me stresser… Eric et Maurice se lâchent dans la pente, Dominique m’accompagne.  Mon vélo de 20 kg se pilote relativement facilement, favorisé par les roues de 29 pouces et des pneus bien larges.  Si je prends de l’assurance mais reste trop contracté.

Une fois le Haut Biol atteint nous roulons vers Belmont. Je me régale des vieilles maisons et fermes en pisé ou en pierres qui témoignent d’une activité humaine principalement agricole alors que hameaux et villages s’emplissent de pavillons résidentiels. Dans une succession de chemins et routes, nous arrivons à Bizonnes pour partir vers la trouée de l’autoroute A48 que nous enjambons pour grimper à l’église de Montrevel.

Se présente devant nous un chemin montant et caillouteux, le genre d’endroit qui m’effraie. Je remémore les conseils : moteur en mode Eco ou Tour et grand pignon, tout en souplesse. J’imite les trajectoires de mes compagnons. Je suis surpris de ma capacité à suivre bien aidée par mon vélo. Avec un musculaire, je serais à pied, dégoûté et agonisant. Le moteur aide grandement, mais l’effort physique est bien la. Le cœur monte et j’ai soudainement très très chaud. Petite pause au sommet avant de s’élancer dans un sentier étroit, creusé et pentu. Je me concentre sur mon pilotage, pas envie de « débarouler » en bas !

Nous voici arrivés à un croisement de 4 chemins dans les environs de Vaux et Blandin vers le Bois du Seigneur à côté du Taillis de la Dame (la où le Seigneur retrouvait, paraît-il, la Dame). Maurice nous invite à contempler le panorama. On y aperçoit le Val Virieu  et les impressionnants châteaux de Virieu et de Pupieres. 

Maintenant, nous pédalons en direction de Montagnieu le bas par de larges pistes (avec des ornières), puis des chemins plus étroits et enfin des sentiers avec à gauche des fils barbelé, à droite une haie et au milieu des ornières. Tout pour me stresser. Mais ça se passe bien. Après , je me souviens de passages alternant montées et descentes en sous bois. Et hop, un beau raidillon que je maîtrise parfaitement. Je m’aperçois utiliser, tout en maîtrisant mes trajectoires, davantage les modes plus dynamiques du moteur.  Je bataille encore à trouver le bon rapport moteur et cadence de pédalage. Arrive une forte descente où un panneau indique « forte descente ». Évidemment mes compagnons lâchent les freins et descendent avec virtuosité.  Je suis le mouvement. Ben, ça ne descendait pas plus que ça !

Nous remontons sur Torchefelon par un mur enherbé. Tout à gauche, appliqué à mouliner, concentré sur le pilotage, en mode eco, puis tours et enfin mtb. Ouf, l’effort est intense mais je jubile . Nous partons vers Succieu en empruntant évidemment chemins et sentiers étroits en sous bois, parfois légèrement boueux mais si amusants. J’ai un peu de mal à suivre mes compagnons. Manque de technicité même si les conseils de la formation « Pilotage VTT » d’octobre dernier m’aident. Enfin, je remarque le beau château de la Molette et puis le Lagunage de Succieu. Et enfin, nous grimpons vers l’église de Succieu, point d’arrivée ! Le pneu avant du vélo d’Eric décide de se dégonfler !

Très contents, nous constatons avoir avalé 42 km avec 918 mètres de dénivelé (en 2h43) sur un parcours tracé par Maurice qui maîtrise parfaitement la géographie locale. Il faut le dire. Dominique nous récompense avec un petit verre. Il faut le dire aussi.

Grand Merci Ă  mes trois compagnons pour cette sympathique balade bucolique !

Maintenant, il me reste Ă  nettoyer mon vert destrier un peu cracra ! Quelle belle machine !

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MORIN Michel

Encadrant (ROUTE - VTT)