Ce dimanche matin nous sommes une cyclote et quatre cyclos à partir de Salagnon en direction des contreforts du Bugey où nous avons trouvé la fraîcheur !
07h30, Claudine, Antoine, Bernard, Jean-Louis « le Baron » et Michel partent en direction du Pont de Groslée pour traverser le Rhône et grimper ! Pour le moment, le petit groupe traverse les Terres Basses mais ondulées du Nord Isère pour approcher le Rhône. Les villages et hameaux de Arandon, La Gorge, Creys, Gouvoux, Pierre Brune et Tours sont traversés. Et puis, c’est la traversée du Rhône par le Pont pour aller en direction du village de Groslée puis le hameau de Pont Bancet. Ici, nous tournons à gauche pour monter jusqu’à Lhuis soit une première montée, plutôt ombragée, de 4 km environ avec des petit passages jusqu’à 7 %. Nous sommes agréablement surpris par la fraîcheur relative. Claudine, sollicitant son moteur, s’en va trop vite dans la pente. Les garçons montent tranquillement à leur rythme.
Regroupement à Lhuis où nous complétons des bidons déjà bien entamés. Et c’est parti pour la seconde montée Lhuis – croisement pour Cerin ou Innimont. Soit 6 km pour grimper 220 mètres. Nouvelle pause pour se regrouper. En effet les vélos à assistance électrique sont plus ou moins favorisés dans les dénivelés positifs selon le niveau d’assistance choisi par le ou la cycliste. Qui dit grosse assistance dit montée rapide mais autonomie restreinte. Qui dit assistance dosée, dit montée plus lente mais autonomie préservée. Le ratio 80 % de la puissance totale apportée par le cycliste pour 20 % par le moteur serait-il un bon compromis ? Ensuite, il ne faut pas oublier de tourner les jambes à 70 – 80 tours minute pour valoriser pleinement son moteur et de jouer sur ses braquets.
Nous prenons donc la direction de Cérin. Le profil routier est plutôt plat avec de petites montées qui permettent de rouler à plus de 25 km/h. C’est donc un profil défavorable aux VAE. Ici, il ne faut pas hésiter à couper le moteur et emmener puissamment son lourd vélo avec ses jambes. C’est un bon entraînement mais usant à la longue. Ici, les vélos musculaires sont donc les rois surtout se le ou la cycliste envoient quelques watts mais touristiques.
Regroupement à Lompnas devant le robinet qui permet de remplir les bidons. Discussions, éclats de rire. Notre Baron, notre animateur, a toujours le bon mot ! Michel, en tant que capitaine de route sonne le départ pour le village suivant. Pas besoin du moteur. C’est plat, puis ça descend avant de remonter légèrement sur Seillonaz. Claudine semble moins à l’aise. Même si elle a profité efficacement son moteur, elle y a laissé de l’énergie en utilisant un braquet trop important. Toutefois, Michel propose un petit allongement de 5 km avec une belle descente. Le groupe ne descend pas sur Montagnieu mais roule jusqu’à Benonce pour retourner à Serrières de Briord.
Le village traversé, Michel conduit le groupe vers le pont de Briord puis innove en allant au Port de Quirieu. Ainsi, il explique que se tenait ici une ville médiévale qui contrôlait les déplacements sur le Rhône. C’était la minute cyclo-découverte. Ici, nous sommes de retour dans les Terres Basses. La fraîcheur a disparu. Alors, le groupe emprunte la Via Rhôna ombragée pour atteindre le village de Salagnon. Antoine nous quitte pour retourner sur Morestel. Claudine souffre mais Jean-Louis l‘encourage et lui prodigue des conseils pour la prochaine sortie. Interdit de partir devant !
11h30 : Enfin, nous voici arrivés. Claudine n’a pas perdu son sourire. Jean-Louis retrouve sa banane oubliée. Bernard le chicane ! Tous sont contents de cette cyclo-découverte !
Parcours de 78 km, 838 D+