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📒 🚮 A 10, A 5 puis A 2 !

Non, non, il ne s’agit pas de numĂ©rotation d’autoroutes mais du nombre de Nivolas Cyclo qui parcourait le pays de Nord IsĂšre ce samedi 23 novembre 2024
 Balade Cyclo VentilĂ©e puisque un vent violent balayait le pays
 Compte Rendu !

Au départ de Nivolas, je retrouve mes coéquipiers divisés en deux groupes vestimentaires à savoir :

  • l’équipe des rouges : Jacques et Stefano
  • l’équipe des jaunes : RenĂ©e, Alexis, Jean-Louis le Baron, Patrick, Bernard, Philippe, Christophe et moi-mĂȘme.

A peine le dĂ©part est donnĂ©, que le groupe est dĂ©jĂ  parti d’un bon train. Personnellement, je traine loin derriĂšre m’énervant aprĂšs mon GPS plantĂ©. Et je n’apprĂ©cie pas quand une machine faite pour fonctionner ne fonctionne pas. Je comprends enfin le pourquoi du comment et je peux rattraper le groupe.

Tiens, le parcours est original. Nous traversons Bourgoin-Jallieu intramuros mĂȘme si l’enceinte mĂ©diĂ©vale n’est plus depuis longtemps. Nous pĂ©nĂ©trons dans la ville par la porte Saint Antoine pour remonter la rue Victor Hugo, traverser la rue de la libertĂ© (rue des Ă©choppes d’antan) pour emprunter la rue du Tribunal et ressortir enfin par la porte de Vienne. (A l’époque, la compagnie du Nivolas se serait, peut-ĂȘtre, appelĂ©e Nivolas (Equus) Cabalus et Ă©videmment, pilotĂ©e par notre Baron). Maintenant, nous Ă©voluons dans la rue de la Paix pour atteindre le magnifique Champs de Mars de Bourgoin dĂ©truit pour laisser place Ă  une deux fois deux voies « l’avenue des Alpes » qui permet aux automobilistes de traverser la ville moderne. AprĂšs ĂȘtre passĂ© devant la belle gare de Bourgoin-Jallieu, le groupe tourne Ă  gauche devant l’ancien et cĂ©lĂšbre cinĂ©ma «  Le  Royal » aujourd’hui rĂ©novĂ© en salle de spectacles.

Ici, c’est une succession de petites routes montantes qui conduisent Ă  Saint Alban de Roche, vieux village agricole situĂ©, il y a bien longtemps, auprĂšs de la voie romaine « La Via Agrippa » qui reliait Vienne Ă  Bourgoin pour atteindre ensuite l’Italie. Saint Alban de Roche, qui conserve les vestiges d’un chĂąteau mĂ©diĂ©val, est surtout aujourd’hui un « village dortoir » plutĂŽt « chic ».  Alors que le groupe scindĂ© en deux grimpe, je constate ne pas avancer et ressentir un grand vide. Je m’accroche pour suivre mais c’est vraiment compliquĂ©.

A Four, autre sympathique village rural, le groupe se reforme, les plus faciles attendant les moins faciles et l’agonisant. Le chef de nous explique l’organisation Ă  venir. Les cinq faciles fonceront dans le vent pour avaler la totalitĂ© du parcours prĂ©vu. Les cinq moins faciles lutteront dans le vent pour accomplir le petit parcours. Les deux groupes repartent pour grimper sur le plateau de Roche. Une fois en haut, je dĂ©cide de me rentrer n’étant pas capable de continuer. Christophe m’informe qu’il m’accompagne par mesure de sĂ©curitĂ©. Je suis gĂȘnĂ© de le priver de sa sortie mais sa prĂ©sence m’aidera rĂ©ellement pour revenir Ă  Nivolas. Sans lui, je posais le vĂ©lo en attendant l’assistance automobile !

Donc nous partĂźmes Ă  1 x 10, pour poursuivre Ă  2 x 5 et terminer Ă  1 x 5, 1 x 3 et 1 x 2. ! Alors, maintenant , ce compte rendu se partage en deux. Du groupe des trĂšs faciles, on ne sait rien sauf qu’ils sont rentrĂ©s chez eux. Ce qui est rassurant. Quant au groupe des moins faciles, RenĂ©e relate : « Vu la force du vent et sur la suggestion de Jean-Louis, nous ne sommes pas allĂ©s sur le plateau du Bois de Roche. AprĂšs la dĂ©chĂšterie, nous avons tournĂ© Ă  droite pour rejoindre Roche et Bonnefamille Ă  l’abri de la colline. Ensuite, nous sommes rentrĂ©s en sens inverse jusqu’à Bourgoin puis Nivolas soit 50 km avec 560 mĂštres de dĂ©nivelĂ©. » Et enfin, oĂč se trouve l’ambulance ?

Eh bien, nous sommes descendus en direction de Vaulx Milieu et L’Isle-d’Abeau pour longer la Bourbre jusqu’à Bourgoin et retrouver Nivolas. Le vent est vraiment violent, le vĂ©lo fait des embardĂ©es, le froid tĂ©tanise le cerveau. Christophe me permet d’oublier mon coup de moins bien. Il me semble entendre « je n’ai pas crevĂ© de l’arriĂšre ? ». Eh oui, le pneu arriĂšre est bien dĂ©gonflĂ©. On s’arrĂȘte, Christophe sort les outils et commence Ă  dĂ©monter. MalgrĂ©, mon Ă©tat de flottement, je l’aide. Je reste stupĂ©fait devant la chambre Ă  air. L’écrou qui serre la valve contre la jante n’est pas Ă  l’extĂ©rieur de celle ci mais Ă  l’intĂ©rieur  ! Grand Ă©clat de rire ! « Mais qui a montĂ© cette roue ? » Christophe rĂ©pond « un boulet ». Nouveau fou rire. Ensuite, je cherche en vain de trouver l’origine du gros trou de la chambre Ă  air. Remontage de la roue, remontage sur les selles et poursuite du rapatriement sanitaire. Enfin, c’est l’arrivĂ©e si attendue aprĂšs un long chemin. Ouf 😰 ! Merci Christophe ! 
 

Bilan de cette sortie :

- la constitution de sous-groupes a répondu aux attentes de chacun.

- les cyclos sont partis et revenus ensemble.

- quand l’un d’entre nous, dans la difficultĂ©, doit rentrer, l’un d’entre nous l’accompagne obligatoirement.

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MORIN Michel