Six Nivolas Cyclo en VTTAE s’offrent une belle balade campagnarde dans les Balmes Dauphinoises…
Non non, nos six Nivolas Cyclo n’ont pas fait le tour des caves du terroir viticole des Balmes Dauphinoises qui se situe au nord de l’axe Bourgoin -Jallieu / La Tour du Pin, entre le Plateau de Crémieu et le cours du Rhône longeant le sud-ouest du Bugey. Constitué d'une série de collines parallèles d'orientation est-ouest, ce territoire bénéficie de coteaux exposés soit au sud, soit au nord que l’on peut grimper et descendre par de sympathiques chemins et sentiers propices à la pratique du VTT, et encore mieux du VTTAE.
Nous partîmes à sept : Renée, Denis, Alain, Dominique, Maurice, Michel et Philippe mais nous rentrâmes qu’à six ! Non pas que l’un d’entre nous ait débaroulé dans une balme profonde. Non, tout simplement, Philippe a rencontré des problèmes d’ordre pneumatique : deux crevaisons en deux kilomètres et le stock de chambres à air étant épuisé, il a été malheureusement contraint à l’abandon, heureusement pas trop loin de chez lui.
Donc, nous, les six rescapés poursuivons notre chemin en direction de l’Etang de Rosiére, lieu emblématique de la ville de Bourgoin-Jallieu. Une fois, l’étang nouvellement rempli, dépassé, les hostilités commencent : les chemins montent abruptement sur le plateau de Montbernier, la première colline du parcours. Une fois au sommet, la partie plane consacrée aux cultures céréalières, traversée, nous atteignons la petite vallée du hameau de Charbonnière par un sympathique sentier en sous bois qui réclame une certaine dextérité de pilotage.
Charbonnière atteint, nous remontons légèrement pour redescendre sur Saint-Savin qui se trouve donc dans la vallée suivante par une longue piste.  Petit passage tranquille le long du « Ruisseau de Saint Savin » et c’est  la montée du Château de Demptezieu dressé sur la colline d’où nous venons ! Chère lectrice et cher lecteur, avez-vous compris ce début de périple ?  Non ? Alors, venez avec votre vtt et on refait le tour ensemble ! Vous verrez, c’est fun !
Maintenant, nous traversons le plateau vers l’ouest en direction de Montceau. Faut pas croire que c’est tout plat. Ça saute de balme et balme. Arrivés à Montceau, nous descendons dans le vallon du « Ruisseau de l’Enfer », lieu particulièrement beau où une pause s’impose, certains ayant une envie pressante, d’autres des problèmes de configuration de GPS et d’autres profitent pour quelques clichés immédiatement envoyés sur la conversation Whatsapp du groupe VTT du club.
Nous remontons le vallon par un chemin tranquille puis en empruntons un sentier étroit et pentu qui réclame une certaine technicité que tout le monde n’a pas. Ceux qui maîtrisent restent sur leur machine. Les moins à l’aise poussent ou débaroulent dans les ronces ! Pour des soucis de discrétion, on taira le nom. Une fois en haut, le groupe poursuit le chemin toujours grimpant avant de reprendre une longue descente qui permet d’atteindre la vallée suivante, celle où passe l’autoroute A43 et la voie de chemin de fer.
Ici, c’est le début du retour vers notre lieu  de départ. Sauf que, Renée, piquée par les ronces, n’a pas envie de rentrer en empruntant du goudron ! Elle entraîne le groupe dans un chemin montant, très humide mais bien amusant. S’en suit un second chemin qui nous conduit à Nivolas où nous sommes accueillis par Christophe qui attend les courageux cyclistes engagés sur le Brevet de Randonneurs Mondiaux de 300 km !
Nos six vettistes, tous équipés d’assistance électrique, ont parcouru 41 km avec 874 mètres de dénivelé positif. Une bien belle balade exigeante pour ces cyclos dont le plus jeune est âgé de 64 ans et le doyen… 80 ans ! Oui, il faut le dire !
Alors est-il nécessaire de faire l’éloge de ces machines « motorisées » sportives ?
Piloter un VTTAE, ce n’est pas rien : maîtriser un vélo de plus de 20 kg dans les montées, les descentes, les passages techniques ; raisonner la combinaison cadence de pédalage - braquet choisi - puissance d’assistance ; économiser sa batterie pour durer longtemps tout en préservant son capital physique. C’est tout un apprentissage.
Le VAE ne s’oppose pas au vélo musculaire. C’est une autre discipline qui a le mérite de permettre à celles et ceux qui ont des capacités physiques moindres de se dépasser. Et puis, rien n’empêche de pratiquer les deux. C’est complémentaire. Essayez et vous en tirerez vos propres conclusions.