En ce dimanche 12 Janvier de l’an 2025, il est temps de s’en aller parcourir la campagne avec mon électrique destrier, puisque j’avais proposé à la compagnie des vttistes du Nivolas Cyclo de se téléporter jusqu’à mon pays du NordIsére .

Si la météo de la veille était exécrablement très fret, celle de ce dimanche nous annonce le soleil avec un froid plutôt sec qui permet de ne pas souffrir de la froidure à condition de se vêtir de circonstance. Donc, quatre cyclos des campagnes ont répondu favorablement à mon appel à savoir :

• Antoine, qui n’a vraiment pas besoin d’une assistance électrique, à croire qu’il est lui même déjà équipé d’un moteur.
• Aurélien, adepte confirmé du VTTAE.
• Christof, (pour faire la différence avec Christophe, notre président), vttiste(ae) efficace qui s’essaye à notre club.
• Didier, VTTiste sans assistance, lui aussi très à l’aise en toute tranquillité.

Deux autres Nivolas Cyclo auraient pu se joindre à notre entreprise mais ils ont vaillamment défié la météo de samedi ! Ils sont encore en train de décongeler ce matin ! Bravo Marc et Patrick, vous êtes de vrais guerriers !

Pour cette balade, j’ai tracé, sans difficulté, un parcours de 36 km avec 517 mètres de dénivelé positif à l’aide d’Openrunner et d’une carte IGN, tout en étant conscient que la réalité du terrain peut être autre ! Les premiers kilomètres sont faciles malgré une belle grimpette exigeante vers Couvaloup. Puis nous retrouvons les chemins boisés pour aller sur Soleymieu. Je ne reconnais pas immédiatement les lieux mais quand s’annonce le petit chemin encaissé, bien boueux et bien abrupt, je m’inquiète à juste titre puisque je me plante. Mauvais choix de pignon, mauvais choix d’assistance . Si je termine à pied, mes collègues plus agiles et maîtres de leur monture parviennent à passer la difficulté…

Soleymieu passé, notre guide Garmin indique de prendre un chemin à droite. Nous y sommes bien à l’abri du vent et réchauffés par le soleil. Mais arrivés dans un champs si inondé qu’il ne faut pas poser pieds à terre, impossible de trouver la suite du parcours. Nous revenons sur nos roues et suivons un autre chemin qui doit nous conduire à Courtenay. Nous y allons par des pistes bien larges et des chemins forestiers bien étroits qui nous réjouissent. Par contre, nous nous éloignons de notre parcours, des chemins étant perdus. Nous retrouvons enfin notre parcours à Courtenay. Malheureusement, Antoine, contraint par l’heure, doit nous quitter pour rejoindre sa maison. 

Ici, je suis rassuré maîtrisant bien mieux la topographie. Les chemins agricoles sont bien gelés et ça craque sous les roues quand ça ne glisse pas. C’est vraiment plaisant, les sensations sont bonnes. La campagne ensoleillée et toute gelée est belle. On en prend plein la vue et plein les poumons ! C’est fun comme disent nos cousins du Québec (Vive le Canada libre ! ). Nous nous approchons d’Optevoz toujours sur de sympathiques chemins. Ça monte, ça descend, ça monte et ça descend dans des endroits boueux, caillouteux et ça me permet d’apprendre à mieux maîtriser mon vélo et mon appréhension ! Mes collègues foncent m’entraînant dans leur sillage. Il faut lâcher les freins et le cerveau !

Optevoz traversé, nous allons sur Siccieu-Carizieu par un long chemin, encore une fois bien agréable, puisqu’il nous permet de retourner à notre point de départ en empruntant presque pas de routes goudronnées. Nous découvrons une Tesla garée au centre d’un bois alors qu’il n’y même pas de chargeur rapide. Je n’ai pas regardé si le propriétaire avait collé sur son véhicule un autocollant indiquant « désolé, mais je l’ai achetée avant qu’il ne devienne fou ». 

Une fois arrivés dans la « plaine », je décide en accord avec moi-même, de ne pas respecter le parcours pour rentrer plus vite puisqu’il est bientôt 13h30. J’oublie d’en informer mes collègues qui, ne connaissant pas les lieux, hésitent à me suivre ou à écouter leur garmin. Ne les voyant plus, je reviens sur mes roues et les retrouve, heureusement.  Évoquant l’incident avec Aurélien, j’en retire trois leçons :

• Respecter le tracé.
• Si besoin de s’écarter du tracé, informer clairement tout  le groupe.
• Se munir d’un sifflet pour interpeller efficacement les collègues et d’autres personnes en cas de difficultés.

Et nous voilà rendus à notre point de départ bien contents de notre  balade dans une belle campagne ensoleillée et toute gelée et ça ne craque plus sous les roues. 

Grand merci à mes collègues de chemin campagnard ! Très heureux de ce parcours et des sensations positives ressenties. 

PS : Vous trouverez le parcours d’origine en fichier GPX en pièce jointe. Attention, la trace se perd vers Soleymieu…😁 Si vous la trouvez, dites le !

La photo d’illustration montre bien l’étang de Courtenay mais à une autre saison !