… Rejoindre obligatoirement les copines et copains du Nivolas Cyclo pour une sortie « route » de 70 km environ avec plus de 600 mètres de dénivelé positif ! Parcours concocté par notre logisticien accro aux montées !

S’il y a deux ans en arrière, l’effectif au départ de Nivolas Vermelle ne dépassait pas les six cyclistes, aujourd’hui, nous sommes onze à s’aligner pour cette randonnée cycliste :

- Gwen, la seule féminine et c’est bien dommage

- Aurélien, impressionnant , qui cassera sa chaîne dans un fort pourcentage

- Jean-Marc, l’homme tranquille, à l’aise sur son bleu vélo

- Stéfano, cycliste qui préfère rouler les après-midi sous le soleil

- Dominique, qui, il y a une année en arrière ne pratiquait pas le cyclisme de route

- Jean-Louis, dit le Baron, grand plaisantin, en grande forme et heureux d’être au départ

- Pat, débordant de dynamisme avec son gravel dans les montées

- Bernard, baroudeur et grimpeur efficace

- Pour une première et seconde fois deux invités : Daniel et Jean-Louis motivés pour découvrir notre club.

- et enfin, Michel qui immortalise photographiquement le groupe au départ.

Peu de temps avant le départ sur le Whats’app du club , Gwen s’inquiète : à quel rythme allons-nous rouler ? Touriste ou Sportif ? En effet, des commentaires taquins entre nos cyclos qui aiment, justement se taquiner, laissent à penser que nos sorties sont plus sportives que touristes ! Immédiatement, des réponses apaisantes s’affichent et rappellent les règles primordiales « On part ensemble, on rentre ensemble », « On s’attend », « On s’encourage mutuellement », « On fait attention à sa sécurité et à celle du groupe ». Alors, rassurée, Gwen est au départ. La seule fille au milieu de dix garçons ! C’est avantageux, elle sera chouchoutée et encouragée !

Bon, c’est parti et les hostilités commencent. Direction Ruy Lavaisin pour l’Etang Darde. Evidemment, ça grimpe ! Une fois, sur le plateau, nous partons vers Les Terres Jolies pour descendre sur Laval où nous tournons à gauche pour traverser la Grande Charrière de Saint Savin. Et puis, c’est Saint Martin et Moulin Couilloud. Ici, c’est plus facile parce que c’est plat. Ca ne durera pas ! Maintenant le groupe remonte sur Trept. Bien sur, nous empruntons la route la plus pentue pour traverser le village avant de continuer à grimper vers les Communaux et la carrière des Chaux et Ciments. Puis nous descendons pour remonter sur Dizimieu.

« Voilà déjà un bon moment que nous roulons. En tant que capitaine de route, je prête attention à mes compagnons. Si chacun grimpe à son rythme, le groupe se reforme au sommet. On s’attend, on s’encourage. Gwen est encadrée par Aurélien et Jean-Marc. Je m’inquiète de Jean-Louis, nouveau prétendant au club, bien courageux de se lancer sur ces 70 km plutôt chaotiques. Mais il s’accroche. Le groupe fonctionne bien en sécurité. La bonne ambiance aplanit les difficultés. Toutefois, je ne suis pas totalement serein, la nuit tombe vite et je crains de rentrer trop tardivement. Inquiétude partagée par le Baron qui m’annonce que sa nouvelle montre connectée lui conseille d’accélérer pour arriver avant la nuit ! »

Dizimieu passé, nous descendons sur Crémieu pour remonter sur Moras. Le traceur de route a décidé de passer par une toute petite route au fort pourcentage. Et soudainement, au plus fort de la pente, on entend un grand craquement. Aurélien vient de casser sa chaîne. Heureusement, il possède tout le matériel pour réparer. Nous reprenons la grimpette. Le Baron est électrique, il grimpe fort. Mais chacun suit encore efficace à son rythme. Arrivés à Moras, nous nous regroupons. Gwen et Jean-Louis sont toujours vaillants mais il reste des kilomètres !

« Je m’aperçois que le parcours nous fait emprunter encore une montée pour aller sur Vénérieu. Par prudence, je préfère aller directement au vilage par la belle descente qui est devant nous. Non seulement, ça économisera les forces mais permettra de gagner du temps sur la nuit. Le groupe est toujours en pleine cohésion et c’est une bonne chose. Maintenant, c’est une course contre la nuit qui s’annonce ».

Arrivés à Vénérieu, nous roulons sur Saint Marcel Bel Accueil pour ensuite atteindre le hameau de Saint Germain de L’Isle d’Abeau afin d’emprunter la voie verte qui nous conduira à Bourgoin-Jallieu en toute sécurité. Pat et Daniel proches de chez eux nous quittent. Nous fonçons sur Nivolas-Vermelle. Arrivés sur Champaret, c’est au tour de Stéfano et Aurélien de prendre la direction de leur maison respective. Les sept derniers cyclos continuent leur chemin pour arriver à Nivolas juste avant l’arrivée de la nuit ! Ouf !

Voilà, c’est fait ! Le parcours était sympathique avec des moments plus ou moins exigeants selon les capacités de chaque participant. Quelles sont les statistiques de cette sortie ?

- distance parcourue : 70 km (et plus pour certains d’entre nous)

- dénivelé positif : 759 mètres

- durée de déplacement : 3 heures 36

- temps total : 4 heures 14

- moyenne roulée : 19,5 km/h

- moyenne sur le temps total : 17 km/h

Alors Cyclosportif ou Cyclotouriste ? Pourquoi pas des CycloTouristicoSportifs puisqu’un Cyclo dit touriste est aussi un sportif ?

A chacun son analyse et son avis selon sa conception de la pratique cycliste. L’important est que chacun y trouve son intérêt, les plus véloces comme les plus tranquilles. Nous sommes partis ensemble, nous sommes revenus ensemble sans laisser personne à la peine derrière nous. Gwen et Jean-Louis se sont surpassés progressant dans la difficulté encouragés par leurs compagnons de route ! Et c’est bien la, l’état d’esprit du Nivolas Cyclo. Permettre à chacun de se réaliser ! Nous sommes des cyclistes, nous sommes des sportifs, nous sommes (plus ou moins) des contemplatifs selon les moments et les paysages. Nous aimons le vélo et l’effort à partager en compagnie de gens qui recherchent notre pratique conviviale.

« Nous sommes arrivés juste avant la nuit noire. J’étais soulagé mais nous devons retenir de cette sortie qu’il nous faut soit avancer l’heure de départ soit ajuster le kilométrage et le dénivelé. N’oublions pas aussi le gilet jaune et les lumières avant et arrière, j’ai été le premier à oublier mon gilet et ma lampe avant.

Au delà ces petits réglages techniques faciles à corriger, je reste totalement satisfait de cette balade, de cette sortie, de cette course. Appelez la comme vous voulez. La bonne ambiance, la cohésion de groupe, l’émulation mutuelle, le bon comportement sécuritaire global du peloton sont à souligner. Merci à mes compagnons de route et à samedi prochain. »