Le rendez-vous était fixé à 07h30 pour un départ à 8h00. Christophe arrive le premier suivis d’Antoine et Marc venus, tous deux, en vélo depuis leur maison respective. Manquent Evelyne, Gisèle et Dominique en retard après s’être aperçus de l’oubli d’une pièce essentielle d’un vélo. Péripétie amusante qui peut arriver à chacun d’entre nous !

Une fois le peloton constitué, les sept « samouraïs » , « mercenaires », « équipiers » s’en vont dans le vent qui s’éveille au travers d’une campagne nord iséroise recouverte d’une chape de noirs nuages plutôt menaçants. Toutefois, l’algorithme méteo france annonce la pluie que pour l’après-midi donc l’équipe ne devrait pas se mouiller...

Le parcours permet de rouler ensemble sur une distance de 28 km avant de se séparer sur trois variantes possibles : 60 km/546 d+ ; 70 km/819 d+ ; 90km /1295 d+ selon l’envie de chacun des cyclos. Les 24 premiers km pratiquement plats permettent un bel échauffement avant d’entamer la première grimpette de 4 km entre Pont Bancet de Groslée et Lhuis. Le peloton se reforme donc à Lhuis et décide de continuer en direction du parcours de 70 km en entamant la seconde montée longue de 6 km entre Lhuis et le croisement Cerin/Innimont. Les premières gouttes de pluie confirment une météo qui se dégrade. Les hauteurs du Bugey sont enveloppées dans une brume pluvieuse. Constatant ces conditions peu agréables, les cyclos décident de rester sur le parcours de 70 km renonçant, pour certains, à Innimont, Ordonnaz et le Col du Calvaire de Porte.

De Cerin à Lompnaz, la route, au panorama fort joli, s’élève petit à petit. Les cyclos roulent donc plus aisément, à leur rythme, sous une fine pluie bien installée. Le groupe se reforme à Lompnaz. Les « coupe-vent » sont enfilés puisque le parcours descend sur Seillonnaz puis Les Granges de Montagnieu. Les consignes de sécurité sont rappelées compte tenu de la chaussée pentue détrempée et de la visibilité moindre. La pluie se renforce après Seillonnaz et une fois arrivés au pont de Briord, qui enjambe le Rhône, les cyclos comprennent que la pluie les accompagnera sur le reste du chemin. L’envie de rentrer devient plus pressante. C’est dans ces environs que Christophe déclare soudainement la maxime du jour : « Quand Renée fait la marmotte, on prend la flotte ». Mais oui, Renée n’est pas avec nous, préférant une grasse matinée réparatrice après un séjour VTT intense. Bravo Renée ! Et Bernard n’est pas présent non plus. Il grimpe ce dimanche le Col de la Croix de Fer s’entraînant pour la Marmotte. Bravo Bernard !

Une fois sur la rive iséroise, Antoine se sépare du groupe pour s’en aller vers chez lui et Michel décide de suivre la Via Rhôna pour atteindre Salagnon alors qu’il était prévu de passer par Bouvesse, Chanizieu, Courtenay et Soleymieu. Ce choix, presque identique en distance, permet d’éviter deux ou trois « côtelettes », préservant les organismes détrempés et des routes pratiquées par des automobilistes imprudents avec cette pluie bien installée. La sympathique et calme Via Rhône permet d’atteindre rapidement les routes qui conduisent à Salagnon. Et c’est tant mieux, parce que, nos tenues ne sont plus étanches. Enfin, le peloton arrive à bon port ! Attendu chez lui, Christophe récupère rapidement son automobile et propose à Marc de le raccompagner mais ce dernier préfère encore se mouiller pour rentrer à Ruy ! Bravo Marc ! Evelyne, Gisèle et Dominique profitent d’une boisson réconfortante avant de « s’en retourner » à leur tour en leur demeure après avoir déclarés « A refaire rapidement avec le soleil » !

La Sortie de ce jour : 72,68 km – 773 m de d+ pour le groupe. 106 km – 1488 m de d+ pour Marc. Et Antoine ?