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đź“’ Grand Colombier, La Biche, une bien belle balade conviviale et sportive !

Témoignage !

Culoz, 08h50.

Antoine, Philippe et Patrick sont partis devant. A notre tour, Renée, Jean-Marc et moi-même, nous partons dans les premières pentes. Ici, pas besoin de beaucoup d'assistance, le mode eco suffit. Et puis, la pente s'affirme et le mode eco ne me suffit plus. Alors, je me soulage en utilisant le mode supérieur. Avec la pente, les cyclos musculaires sont plus nombreux souffrant plus ou moins. Je ne regrette pas mon vae. Je dois me rendre à l'évidence : je ne peux plus emmener mon vélo musculaire dans ces forts dénivelés. De jeunes cyclistes équipés de vélo aéro ou de la contre la montre grimpent en faisant l'élastique : dynamique sur les parties plus planes, lents dans les fortes pentes. Respect aussi aux cyclotes et cyclos de mon age ou plus toujours en musculaire.

La pente se durcit. Je me soulage encore en passant, par moment, sur le mode Sport. J’ai encore du mal maîtriser l’assistance de ce nouveau vélo. Si je pouvais augmenter ma cadence de pédalage, cela me permettrait d’utiliser une assistance moindre et de grimper plus rapidement et en même temps, un braquet plus important me paraît pas si mal. Il est vrai aussi que si je roulais plus régulièrement sur des routes plus chaotiques, il en serait autrement. Mais bon.

Nous apercevons au loin Antoine. Il entame un replat accélère et revient sur Patrick comme un boulet de canon. Nous rattrapons à notre tour Patrick puis Antoine, la pente étant forte. Quant à Philippe, je ne sais pas où il se trouve. Jean-Marc s’en va devant. Puis c’est au tour de Renée de s’envoler dans la pente devant de jeunes cyclos tout surpris par la Dame toute bronzée. Je dépasse Jean-Marc qui fait une pause repas. Plus loin, Renée est aussi arrêtée avant d’aborder les 4 derniers kilomètres moins méchants. Pause technique et pause miam.

Et c’est reparti pour 300 mètres de d+ en 4 km. Renée s’envole encore. Je pédale sans prêter attention à mon environnement. Je ne sais plus où se trouvent mes co-équipiers mais je les retrouve petit à petit au sommet. Nous attachons les vélos par mesure de sécurité et gardons les appareils électroniques avec nous. Il convient d’être prudent. Les organisateurs ont prévu un sympathique ravitaillement. A coté de nous, un jeune garçon avec un vieux vélo Peugeot triple plateaux :

« Bonjour, tu as un beau vélo. Mais quel age as-tu ?

- J’ai 15 ans et mon vélo a 30 ans ! dit-il tout fièrement

- Tu es la avec ton club ?

- Non, je suis tout seul. Je suis dans aucun club. Je viens de Belley et je mets moins d’une heure et demi pour grimper ici.

- Et combien de fois as-tu grimpé le Grand Colombier ?

- Au moins 15 fois et toujours tout seul !

- Bravo !

- Monsieur, vous pensez que je devrais rouler en club ?

- Bien sûr ! Tu serai une belle recrue pour le Nivolas Cyclo mais tu es trop loin, dommage. »

Nous repartons en direction du Col de la Biche. Longue descente sur Lochieux où nous retrouvons Patrick, les jambes, dans le bassin d’une fraîche fontaine. Antoine opte pour un parcours moins long en partant sur Artemare. Le reste du groupe s’attaque au deuxième gros morceau, le col de la Biche. Ca va bicher !

Oh, putain, cons ! Mais ça grimpe encore dur ! Mon GPS indique de longues pentes à 12 %. Même si l’assistance m’aide bien, l’enchaînement Colombier – La Biche me pèse. Si bien, que je n’hésite pas à utiliser par instant le mode Turbo, les yeux rivés sur l’indicateur de charge. Ca baisse sans m’inquiéter. Tant que je pédale souplement, la consommation reste convenable. La batterie sera suffisante pour faire le tour. Je constate aussi l’effet bénéfique de l’assistance quand double de jeunes cyclos qui commencent à fatiguer dans cette ascension exigeante. Peut-être qu’ils aimeraient bien avoir un petit moteur dans ces moments difficiles !

12h00/12h30

Enfin le col de la Biche. Ouf ! Mais y pas de Biche pour nous faire un joli clin d’œil ! Il manque une guinguette ici ! Les cyclos sont nombreux. Avec Renée et Jean-Marc, nous sommes inquiets de ne pas voir Patrick et Philippe. Enfin, Patrick arrive, dynamique et heureux . Il nous explique que Philippe est tombé suite à un déraillement. En montée, ça ne pardonne pas. Heureusement les bobos sont superficiels. Philippe est arrivé ! Le joyeux peloton est reformé !

Avant de partir, un groupe de cyclos étrangers s’immortalise devant le panneau du Col de la Biche. Nous proposons au photographe de le remplacer afin qu’il puisse être avec ses copains :

 - Do you want us to take a photo?

- Ben non, je suis français et je ne suis pas avec eux !

- Oups !

Longue descente sur Corbonnot où la chaleur est de plus en plus intense. Patrick, très à l’aise dans les descentes, nous conduit vers Seyssel pour récupérer la Via Rhôna. C’est beau, calme et verdoyant. Heureusement parce qu’il vraiment chaud. A un endroit, nous passons en mode Gravel, le Rhône ayant emporté une portion de route. Même si le profil routier est évidement plat, c’est plutôt exigeant. Les jambes ne tournent pas aussi souplement après plus de 2000 mètres de dénivelé positif en 40 km. Arrivés pas loin de Culoz, nous nous séparons. Patrick et Philippe partent courageusement vers Belley toujours par la Via Rhôna où le thermomètre indique 40 degrés ! Renée, Jean-Marc et moi-même traversons le Rhône pour atteindre Culoz, plutôt désert. Nous trouvons un bar ouvert. Nous avons besoin d’un rafraîchissement !

Parcours : 77 km – 2043 m de d+ -

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