Ce matin, les groupes sont vite définis :

Sur le 60 km nous retrouvons :

• Antoine le jeune qui grille les VAE dans une montée à 18%

• Guillaume, son Papa qui ne peut pas renier son fils

• Christophe, qui ne lâche jamais rien

• Evelyne et Marc qui savourent leurs nouveaux et beaux vélos Basso

• Jean-François, l'auteur du magnifique parcours de ce matin

• Jean-Louis, notre vaillant Baron, toujours de bon conseil

• Jean-Marc, qui s'éclate sur son gravel électrique Switzerland

• Jean-Luc, qui nous revient en bonne forme

• Michel qui découvre les talents de son Moustache Vosgien

• et Frank, l'efficace grimpeur, qui s'essaye pour la première fois au club

Sur le 80 km :

• Antoine le puissant, la chaîne soudée au grand plateau

• Philippe, tout aussi puissant mais plus en souplesse

• et Renée, notre infatigable dévoreuse de km

Le peloton s'en va donc en direction de Serezin de la Tour pour grimper ensuite à Saint Victor de Cessieu (km 7, 🔼 415 m, ⬆️162 m). Cette route, maintes fois empruntée, permet un échauffement progressif, bien que certains sont déjà chauds ! Le haut village traversé, descente rapide sur le bas village. Ici au km 9, nous nous dirigeons sur une belle petite route inconnue par bon nombre d'entre nous. Nous poursuivons encore tranquillement notre ascension sur Marlieu puis jusqu'au lieu dit Le Rual (km 19, 🔼515 m, ⬆️ 358 m). C'est ici que nos trois compagnons engagés sur le 80 km nous quittent. Sniff !

Belle descente de presque 2 km avec des pentes à - 9% maximum puis route bosselée sur 6 km environ pour arriver à Blandin où nous arrivons au pied du :

TERRIBLE, INFERNAL, ABOMINABLE MUR DE BLANDIN

Distance : 1,25 km – Dénivelé : 163 m – Pente moyenne : + 13 % - Passage à + 22%

Et hop, c'est parti dans cette longue ligne droite impressionnante. Evidemment, les VAE sont avantagés : Jean-Marc et Michel prennent la tête du peloton avec Antoine, le jeune, dans leurs roues, sauf qu'Antoine n'a que ses jambes :

• « Antoine, c'est toi qui est derrière moi demande Michel

• Oui confirme un Antoine même pas essoufflé !

• Tu veux passer ? demande Jean-Marc

• Oui, je veux passer les VAE

• Vas-y Antoine dit Michel en s'écartant »

Et Antoine s'envole sans difficulté dans la pente vraiment exigeante. Michel raconte : J'ai attaqué la montée en mode Tour, avec le braquet maximum 34 x 32. Si le Moustache est vraiment réactif, il faut déjà compenser son poids puis le mien. Donc faut appuyer ! Jean-Marc est plus à l'aise sur son BMC gravel, avec un moteur légèrement plus puissant, équipé d'un mono plateau et d'une immense cassette. Antoine est toujours devant moi, incroyable. Pour me soulager, je passe en mode Sport. Le vélo bondit. Arrive un mini replat dans lequel je pense me refaire. C'est tout le contraire, je m’étouffe tout comme Antoine qui paye ses efforts. J'ose ou j'ose pas appuyer sur la commande ? Mais oui, ose le mode Turbo ! Le vélo envoie du lourd, je laisse Antoine et rattrape Jean-Marc qui mouline. Retour aux modes Sport, puis Tour. Avec une assistance moindre, le vélo semble peser une tonne mais j'arrive à l'emmener, sur quelques mètres, jusqu'à Soizieu, sommet du Mur de Blandin. Arrivent ensuite Antoine, Frank, Jean-Luc, Evelyne et tous mes autres compagnons bien plus méritants puisque pas électriquement assistés » Bravo !

En « bons cyclotouristicosportifs », nous profitons du panorama sur le Val de Virieu apercevant les Châteaux de Virieu et de Pupetières. Le soleil est au beau fixe, la température idéale. On est bien hein ici ! Nous sommes au km 30, à une altitude de 643 m et nous avons gravi 663 m. Les cyclos (un peu) reposés repartent parce que ce n'est pas fini ! Il reste 29 km et encore 300 mètres de D+ à avaler !

Quand on regarde le profil de la route restante, on constate amorcer la descente sur Nivolas Vermelle. Toutefois, c'est toujours très bosselé avec encore cinq montées plus ou moins exigeantes. Jean-François, l'auteur de ce parcours, jongle avec les petites routes sympathiquement cyclistes, un régal ! Nous nous baladons dans un petit paradis avec de petits passages « meurtriers ». Un vrai chemin de Croix qui se vit pas si mal que ça ! Mes collègues non motorisés ne semblent pas très éprouvés. Ils avancent, ils relancent, ils s’arrêtent pour reformer le peloton. Ne jamais abandonner les co-équipiers. Evelyne, pressée par un impératif horaire, exprime tout son potentiel décuplé par son nouveau vélo. Antoine envoie toujours du lourd poursuivi par Guillaume, son papa qui fait preuve d'un bon coup de pédale. Notre baron avance aussi efficacement, titillant les plus jeunes ! Les Jean-Luc, François et Marc sont radieux. Frank, toujours aussi impressionnant et souriant ne semble pas fatigué. Marc suit le mouvement sans difficulté toujours avec prudence. Christophe, compense « son moins à l'aise dans les forts dénivelés » par sa grande force de rouleur rompu aux grandes distances. Quant à Michel, il savoure son Moustache qui lui permet de retrouver du plaisir tout en préservant sa santé.

Les derniers kilomètres se font rapidement, ça sent l'écurie. La descente du village des Eparres à la Combe qui conduit à Nivolas s'effectue à grande vitesse ! Regroupement au stop et le peloton fonce vers l'arrivée. Les cyclos se séparent, joyeux et sûrement (plus ou moins) fatigués. C'est la fête de Mères, il convient de ne pas rentrer trop tardivement !

Ainsi se termine ce dimanche cycliste partagé dans une belle ambiance solidaire. Merci à vous tous et plus particulièrement à Frank qui souhaite toujours rejoindre le Nivolas Cyclo après cet exercice exigeant. Il lui reste deux sorties avant de prendre une décision.

Ce parcours comptait 59,46 km pour un dénivelé positif de 944 mètres.

https://www.openrunner.com/route-details/21420269

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